LE TIMBRE

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Date d’emission: 31 de mai de 2002
La procédure d'impression: Gravure creuse
Le rôle: "Estucado", gommé, fosforescente
Serrated: 13 ¾
Le format du cachet: 40,9 x 28,8 mm. (Horizontal)
La valeur postale: 0,50 euro
Les effets dans le drap: 50
Lancé: 1.200.000

LA DOLORES

Entre mythe et légende, entre réalité et fiction, le personnage populaire de La Dolores apparaîtra sur un timbre postal à la fin du mois de mai.

L’histoire de La Dolores repose sur une copie anonyme des aventures d’une jeune femme honnête et caritative qui servait dans une auberge de Calatayud. Séduite par un barbier dénommé Melchor, elle était en même temps courtisée par Patricio, un riche marchand, et par un sergent arrogant dénommé Rojas. Lázaro, le séminariste et neveu de l’aubergiste, tomba lui aussi amoureux fou de la jeune femme. L’histoire s’achéve par la mort de Melchor, d’un coup de couteau asséné par Lázaro.

La fiction se mélange à la réalité, une réalité dans laquelle La Dolores, de son véritable nom María de los Dolores Peinador Narvión, fut une femme d’une très grande beauté, née à Calatayud (dans la province de Saragosse) le 13 mai 1819, au sein d’une famille distinguée. Sa mére lui laissa à sa mort un héritage considérable que son père se chargea d’administrer. Ses malheurs commencèrent après son mariage, en 1839. La jeune femme engagea d’interminables litiges contre son père en raison de l’héritage maternel et mena une vie conjugale désordonnée, ce qui la conduisit à la misère. C’est ainsi que vit le jour la chanson populaire de La Dolores. Dolores Peinador décéda à Madrid en août 1894 et fut enterrée au cimetière de la Almudena.

Les recherches qui ont permis de connaître l’histoire de cette malheureuse femme ont été menées par Antonio Sánchez Portero. Dans as ville natale, Calatayud, l’auberge de La Dolores, autrefois connue sous le nom de Posada de San Antón, existe toujours. En outre, le Musée de La Dolores rassemble divers souvenirs de la vie de Dolores Peinador et de la légende qu’elle incarne.

Joints et cachet de la poste le premier jour de circulation